À l’adolescence, les jeunes découvrent la sexualité où les semblables établissent un univers et un code différents de ceux des adultes. De quelle manière leur enseigner la prudence sans empiéter sur la découverte de la sexualité ?
Des pratiques qui se dégradent
Le sexting est une pratique qui connait une popularité croissante chez les adolescents. Il s’agit de SMS ou de MMS à caractères érotiques que les jeunes s’échangent. Ce phénomène s’est vu médiatisé après le suicide d’une adolescente américaine lorsqu’une photo de ses seins fut divulguée sur la toile. Toutefois, le sexting semble être une pratique isolée, pratiquée par une minorité d’adolescents.
On note également une croissance des viols sur mineurs, par des mineurs. Un délit qui a connu une augmentation de plus de 50%. Cette pratique dénote d’un désir d’entrainement collectif, contrairement aux viols effectués par des adultes qui révèlent des troubles de la personnalité.
Une autre pratique populaire chez les adolescents est le « skins party », mêlant alcool, drogue, sexe et exhibitions sur la toile.
Des jeunes qui cherchent leurs marques
Les pratiques actuelles sont les mêmes, mais l’existence d’internet et des réseaux sociaux occasionne des dégâts plus importants. La toile véhicule une image hypersexualisée des filles à un très jeune âge, en plus de donner un libre accès à la pornographie. Il en découle que les adolescents s’identifient à des images erronées de la sexualité. Le seul point positif qui peut en résulter est l’autonomie des jeunes vers l’accès à la liberté.
Enseigner et protéger les jeunes
Sans s’immiscer dans la vie intime de l’adolescent, les parents ont le devoir de le conseiller à travers ses découvertes. Les discussions avant le parent du même sexe sont importantes. Plutôt que de centrer l’éducation sur les interdictions et les conséquences néfastes, le parent doit transmettre ou rappeler des valeurs. En effet, les comportements dangereux des adolescents sont les conséquences directes d’une incompréhension des dangers et de l’importance du respect de soi ou de l’autre.
Un esprit ouvert venant des parents est conseillé pour permettre à l’adolescent de faire ses propres expériences sans subir le poids du jugement de ses géniteurs.
