Les personnes atteintes du syndrome de l'imposture continuent de douter de la légitimité de leur succès et la suspicion a toujours été au centre de leur attention. Elles ressentent constamment le poids de l'incertitude au quotidien. D'où l'intérêt de connaître cette pathologie. Il est dès lors utile de savoir ce qu'est réellement le syndrome de l'imposture.
Présentation du syndrome de l'imposteur
Connu également sous le nom de syndrome de l’autodidacte, le syndrome de l’imposteur soulève des soupçons de maladie parmi ses victimes. Ces questions les font rejeter toute réalisation. Les victimes ont donc tendance à rejeter systématiquement les bénéfices de leur travail. Elles attribuent dès lors leur succès à des facteurs externes, comme la chance, le travail acharné, leurs relations interpersonnelles, des environnements exceptionnellement favorables. Ces personnes ont toujours des questions et vivent dans la peur d'être exposées à tout moment.
Cette expression a été inventée en 1978 par les deux psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne Imes. Après quoi elles ont regretté l'abus du concept. En fait, ces dernières n'ont jamais dit « syndrome », mais plutôt « expérience ». Par conséquent, il ne s'agit pas d'une « maladie », mais surtout d'un mécanisme mental.
Cela peut affecter non seulement le domaine professionnel, mais également le domaine familial, l'éventail des loisirs et l'apparence. Évitez les situations qui provoquent la peur, la procrastination systémique ou, au contraire, un fanatisme excessif constitue une solution. Ces sentiments, à long terme, peuvent conduire à un stress permanent et nuisible pouvant entraîner le burnout, la dépression voire la mort.
Les symptômes et diagnostics
Ce syndrome est un mécanisme psychologique qui fait que les personnes touchées ont des doutes permanents sur leur propre valeur et attribuent leur succès à des facteurs externes tels que la chance ou l'opportunité. Il ressort de cela que si une personne réussit, cela ne dépendra jamais de sa qualité. Pour être précis, les personnes qui en souffrent ne croient pas qu'elles méritent ce statut et essaient de tromper les véritables capacités de ceux qui les entourent. Elles s'attendent toujours à être dissimulées comme s'il s'agissait de fausses apparences. Cette peur constante les encourage à développer des stratégies de défense comme le déni.
Le syndrome de l'imposteur est basé sur un ensemble de fausses croyances qui doivent être contestées afin d'établir un système de pensée plus juste. Les recherches sur le sujet montrent qu'environ 60 % à 70 % de la population ont connu ce sentiment de tromperie au moins une fois. Il n'y a pas de différence entre les sexes. Il appert que les hommes peuvent en souffrir autant que les femmes. Ce n'est pas le travail, mais notre position dans la hiérarchie ou les responsabilités qui sont à l'origine de ce syndrome.
Il existe un test appelé l'échelle Clance. Ce dernier est utilisé pour évaluer la confiance en soi dans une panoplie de situations différentes. Il est conçu pour aider les gens à déterminer s'ils ont un syndrome de l'imposteur et, le cas échéant, dans quelle mesure il est grave. Toutefois, dans la pratique, il y a négociation et ce test est rarement effectué. Cela est constaté en réalité, car il n'est pas nécessaire. Un bon entretien en l'occurrence permet de repérer très rapidement des signes de dévaluation ou de syndrome de l'imposteur.