La science du mignon : d’où vient notre obsession pour les filtres Snapchat et gifs de chats ?

Nous avons tous des proches qui aiment nous montrer des vidéos de chats, ou ont tendance à nous bombarder d’images mignonnes et de GIFs. Quoi de plus divertissant en effet que de succomber à une avalanche de choses attendrissantes ? Et comment réagit notre cerveau face à ce qui est mignon ? C’est ce qu’explique la faireparterie dans une enquête sur la science du mignon.

C’est notamment avec la démocratisation d’Internet que ce phénomène devient mesurable. En 2019, on compte plus de 510 millions de publications arborant le hashtag #cute (mignon) sur le réseau social Instagram. Ce hashtag figure également parmi le top 10 des hashtags les plus utilisés dans le monde. Par ailleurs, les images mignonnes augmentent la productivité de 30 à 50 % selon des chercheurs japonais. Si nous succombons à tout ce qui est estampillé « mignon », c’est parce que notre cerveau réagit d’une manière particulière devant les choses qui nous attendrissent. Les mystères du cerveau sont encore nombreux à devoir être élucidés. Pourtant, le « mignon » est un sujet encore peu étudié et qui recèle de mystères.

Vous avez envie d’écraser des chatons mignons ? Ne vous inquiétez pas, vous souffrez sans doute d’ « agression mignonne »

Si vous avez déjà eu envie de pincer les joues d’un bébé, de croquer un chaton ou d’écrabouiller un chiwawa, pas d’inquiétude ! Selon les études, 70 à 75 % des personnes sont familières à ce que les scientifiques appellent « l’agression du mignon », ou « agression mignonne ». Ce sont deux chercheuses américaines, Rebecca Dyer et Oriana Aragon, qui ont observé ce phénomène difficilement explicable. Après avoir distribué du papier bulle à un groupe, elles ont constaté qu’un plus grand nombre de bulles étaient explosées lorsque les participants regardaient des images mignonnes.

Une explication plausible vient peut-être du fait que l’on est frustré de ne pas pouvoir s’occuper de l’être mignon autant que l’on souhaite. Une autre hypothèse soulevée par les scientifiques repose sur le fait que le cerveau ne sait pas comment réagir lorsqu’il est submergé par tant d’émotions positives et réagit de manière paradoxale.

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Depuis les débuts d’Internet, le « mignon » est partout et pratiquement inévitable

Internet est le royaume du mignon. Notre obnubilation pour les vidéos de chats et les filtres Instagram ou Snapchat repose également sur le fait que ces derniers rendent plus #cute. Ils modifient le visage : yeux plus grand, visage arrondi, petit nez, qui reprennent les caractéristiques du mignon.

Par ailleurs, c’est en 1949 que l’ethnologue Konrad Lorenz établit sa théorie du Kindchenschema, affirmant que les adultes réagissent de manière stéréotypée aux traits juvéniles. Le chercheur autrichien considère que des mécanismes de déclenchement innés activent une réaction de soins des adultes envers leurs petits. Il s’agit chez l’humain, comme chez la plupart des animaux, d’un stimulus supranormal : une tendance évolutive à l’attrait vers l’exagération.

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Anaïs
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Hello, Hello, je suis Anaïs et j’ai 29 ans. Je suis né à Marseille, mais c’est à Paris que j’ai grandie. Au sein de la capitale, je me suis passionnée pour la mode et la beauté.
J’ai eu la chance de bosser pour quelques marques très connues et j’ai accumulé pas mal d’expérience. A présent, je cultive mon réseau pour vous faire part des meilleures affaires et des looks les plus tendances. Mon objectif est de sentir la mode avant toutes les autres et de vous en faire profiter.

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