Ah, les tracas digestifs… Un sujet qui peut parfois nous mener la vie dure ! Que se passe-t-il quand notre ventre n’est pas au top de sa forme ? Les affections durables de l’appareil digestif sont au cœur de nos préoccupations lorsque notre bidon fait des siennes. Mais pas de panique, je suis là pour t’éclairer sur ce sujet complexe. Accroche-toi, on plonge ensemble dans le monde mystérieux de notre système digestif !
Comprendre les signes des maladies digestives chroniques
Maux de ventre, nausées, troubles du transit à répétition, voire des saignements ? Vous faites peut-être face à une maladie chronique de l’intestin. Il est crucial de connaître ces symptômes pour consulter rapidement un professionnel de santé et prendre en charge ces affections dès les premiers signes.
Panorama des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)
La maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique sont les figures emblématiques des MICI. Elles se caractérisent par une inflammation chronique de la muqueuse intestinale, souvent causée par un dérèglement du système immunitaire. Cela peut être dû à une prédisposition génétique, un déséquilibre du microbiote intestinal, la consommation d’aliments ultratransformés ou encore le tabagisme.
Les symptômes à surveiller
Les symptômes des MICI incluent des douleurs abdominales et anales, des diarrhées, des envies urgentes d’aller à la selle, des écoulements de glaires et de sang, une perte d’appétit, des nausées et vomissements, une perte de poids et une grande fatigue. Dans 20 % des cas, des symptômes non digestifs (arthrites, psoriasis, uvéites) accompagnent également ces affections.
Procédure pour un diagnostic précis
Pour différencier entre maladie de Crohn et rectocolite hémorragique, ainsi que repérer d’autres maladies comme le syndrome de l’intestin irritable (SII) ou le cancer colorectal, plusieurs examens sont nécessaires :
- Bilan sanguin pour détecter une inflammation ou une anémie.
- Analyse des selles pour vérifier la présence de calprotectine.
- Endoscopies pour localiser l’inflammation et éventuellement prélever des tissus pour analyse.
Traitements et gestion des MICI
Bien que ces maladies ne se guérissent pas encore, divers traitements existent pour soulager les symptômes et prévenir des complications :
- Anti-inflammatoires spécifiques comme les 5-aminosalicylés et les corticoïdes.
- Immunosuppresseurs tels que le méthotrexate et l’azathioprine.
- Biothérapies ciblées visant à réguler l’immunité et réduire l’inflammation.
- Greffe fécale, bien qu’encore expérimentale.
- Chirurgie dans les cas sévères ou pour traiter des complications spécifiques.
Mieux comprendre le syndrome de l’intestin irritable (SII)
Un tableau clinique varié
Le SII présente des symptômes digestifs similaires aux MICI, mais avec des particularités. Les douleurs et les troubles du transit sont très variables d’un patient à l’autre et peuvent être associés à des maux de tête ou de dos, compliquant le diagnostic.
Processus de dépistage
Les signes cliniques conduisent souvent à une série d’examens (bilan sanguin, échographie, coloscopie, fibroscopie) pour exclure d’autres maladies. Un diagnostic d’exclusion peut alors être posé pour le SII si aucun autre trouble n’est détecté. Il est conseillé de consulter un gastro-entérologue qui peut orienter vers un centre hospitalier spécialisé en accompagnement pluridisciplinaire.
Options de traitement et soulagement
Différents médicaments peuvent aider à soulager les symptômes du SII :
- Antispasmodiques, laxatifs ou antidiarrhéiques selon le besoin.
- Probiotiques spécifiques comme Alflorex, Kijimea Colon Irritable Pro ou Smebiocta pour équilibrer le microbiote intestinal.
- Certains médicaments détournés comme des antidépresseurs ou des anti-nausées utilisés en oncologie peuvent aussi être efficaces.
- Antihistaminiques pour les cas d’hypersensibilité digestive.