Savez-vous à partir de quel âge il est possible de faire une donation de son vivant ? Cette question soulève des enjeux importants en matière de transmission de patrimoine. Découvrons ensemble quel est l’âge requis pour effectuer ce type de donation et les règles à suivre.
Se poser la question de la transmission de son patrimoine de son vivant peut paraître prématuré pour certains, mais c’est une excellente façon d’anticiper et de protéger ses proches. Ne vous en faites pas, vous n’avez pas besoin d’attendre de souffler un nombre incalculable de bougies pour penser à faire une donation de votre vivant. Entrons dans le vif du sujet pour découvrir les subtilités de l’âge idéal pour cette démarche.
Donner jeune : des avantages fiscaux non négligeables
Bonne nouvelle, il n’existe aucune limite d’âge minimale pour faire une donation de son vivant. Cependant, la fiscalité qui s’applique change selon l’âge du donateur. En effet, plus vous êtes jeune, plus les abattements fiscaux seront avantageux. Ce qui veut dire que le fisc sera un peu plus clément avec vos précieux centimes !
Un âge charnière à retenir est 80 ans. Jusque-là, vous pouvez bénéficier d’un abattement spécial introduit par la loi TEPA en 2007, qui s’élève à 31.865 euros. Au-delà de cet âge, cet abattement disparaît.
Et après 80 ans ? Pas de panique, c’est toujours possible !
Ne vous inquiétez pas si vous voyez vos 80 ans arriver à grands pas ou déjà loin derrière vous. Faire une donation après cet âge n’a rien d’une mission impossible. Vous pourrez toujours profiter des abattements familiaux lors de vos donations, qui restent valables quel que soit votre âge. Voici les montants :
- 100.000 euros pour une donation d’un parent à un enfant.
- 80.724 euros pour une donation à un époux ou partenaire de PACS.
- 31.865 euros pour une donation d’un grand-parent à un petit-enfant.
- 15.932 euros pour une donation à un frère ou une sœur (s’élevant à 159.325 euros si le bénéficiaire est en situation de handicap).
Évaluer ses options : donation ou succession ?
Comme toujours, il est sage de jeter un œil attentif à ce que chaque option fiscale peut vous coûter ou vous faire économiser. La donation de son vivant reste souvent plus avantageuse, mais la mise en place d’une succession peut aussi avoir ses bénéfices. L’important est d’être bien informé et, si besoin, de consulter un conseiller en patrimoine pour éviter les mauvaises surprises.