Rajeunissement vaginal : une réalité ou un leurre ?

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Aux États-Unis, en Allemagne, en France et dans bien de pays, les centres de rajeunissement vulvaire et vaginal prospèrent en grand nombre. Une réponse à une demande de chirurgie plastique du vagin ou de la vulve grandissante. Pourtant, des questions persistent sur la réalité ou non de cet acte médical.

Rajeunissement vaginal : une réalité

Une étude de la Société internationale de Chirurgie esthétique et plastique réalisée en 2017 démontre que les interventions en vaginoplastie ont connu une croissance de 23 % en comparaison à 2016. Plusieurs anomalies nécessitent en effet un rajeunissement vaginal. Il s’agit :

  • du relâchement de la paroi vaginale à la ménopause ou après un ou plusieurs accouchements ;
  • des petites lèvres trop longues qui frottent en station assise, s’irritent lors de la pratique du vélo ou sont douloureuses lors des rapports sexuels ;
  • des grandes lèvres trop petites qui ne recouvrent pas les petites lèvres.

En dehors de ces anomalies, il faut également citer l’atrophie de la muqueuse vulvo-vaginale à la ménopause ou après un ou plusieurs accouchements. Chez certaines femmes, cette atrophie peut causer la sécheresse vaginale, le manque d’élasticité, les fuites urinaires, les rapports sexuels douloureux.

Une intervention chirurgicale permet de redonner donc un aspect plus ou moins normal à la paroi vaginale. Celle-ci peut consister en un remodelage complet par le retrait d’excès de tissus, un lipofilling, l’injection de l’acide hyaluronique, une chirurgie ambulatoire, etc. Enfin, une rémission s’obtient dans la majorité des cas après quelques jours.

Rajeunissement vaginal : ce qu’il n’est pas

Une vaginoplastie n’est pas un acte à vocation uniquement esthétique. Elle est d’abord et avant tout à visée de correction d’anomalies. Autrement, il est fortement déconseillé d’y avoir recours. Un rajeunissement vaginal non indiqué peut entraîner des malformations à la suite de l’intervention chirurgicale. Également, des infections urinaires ou génitales fréquentes sont susceptibles de survenir, car les lèvres ont une fonction protectrice. Des mycoses peuvent aussi apparaître après l’intervention à cause de la modification de l’équilibre de la flore vulvaire et vaginale. De même, une vaginoplastie non avenue peut être la cause de rapports sexuels douloureux.

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