Jean-Marie Poiré se confie sur son combat contre l’addiction à la cocaïne
Le réalisateur iconique des années 1980 et 1990, Jean-Marie Poiré, a récemment pris la parole pour évoquer son passé de consommation de cocaïne. Lors de son passage dans l’émission « Quelle époque ! » sur France 2, il a livré des confidences sans tabou sur cette période sombre de sa vie.
Dans son livre intitulé « Rire est une fête – Mémoires cash d’un réalisateur culte », sorti le 11 avril 2024, Jean-Marie Poiré ne se contente pas de raconter des anecdotes divertissantes, mais plonge également dans des sujets plus sombres, notamment sa consommation passée de drogue, en particulier de cocaïne.
Le réalisateur a admis avoir eu recours à la cocaïne pour combattre sa timidité. Cependant, il ne cache pas les conséquences destructrices de cette addiction. Il la qualifie même de « saloperie » qui le rendait « très con et très paranoïaque ». Il reconnaît également que cette drogue enlevait sa timidité et lui donnait une vision prétentieuse de lui-même.
Cette période de consommation de cocaïne a également laissé sa marque sur ses projets artistiques, notamment lors de sa tentative de carrière dans la musique dans les années 1970. Sous l’influence de la drogue, il a pris des décisions impulsives et destructrices qui ont eu un impact sur le résultat final de son album.
Mais le réalisateur ne se limite pas à parler de sa propre expérience. Il évoque également le tournage mouvementé du film « Mes meilleurs copains » en 1988, où la drogue était omniprésente parmi l’équipe, notamment chez les acteurs Gérard Lanvin, Jean-Pierre Darroussin et Jean-Pierre Bacri. Il affirme même avoir alloué une loge spéciale pour les fumeurs de cannabis.
À travers ces confidences, Jean-Marie Poiré souhaite sensibiliser sur les ravages de l’addiction à la cocaïne et mettre en lumière les conséquences néfastes tant sur le plan personnel que professionnel. Il livre un témoignage poignant qui montre qu’il est possible de se relever et de surmonter une telle addiction. Aujourd’hui, le réalisateur culte se reconstruit sans la présence de la cocaïne dans sa vie.
