Connaissez-vous le chrome, ce petit minéral parfois présenté comme un allié minceur ? Entre réalité et fiction, démêlons ensemble le vrai du faux sur son rôle dans la gestion du poids. Préparez-vous à découvrir les secrets de ce micronutriment et à débusquer les éventuels mythes qui l’entourent. Suivez le guide pour une plongée au cœur de la science et de la nutrition !
Les compléments alimentaires à base de chrome sont de plus en plus populaires dans les pharmacies et en ligne. Mais ces promesses de santé et de minceur sont-elles vraiment fondées ? Décryptons ensemble.
Le rôle du chrome dans la gestion du poids : allié ou simple mythe ?
Les compléments alimentaires à base de chrome sont de plus en plus populaires dans les pharmacies et en ligne. Mais ces promesses de santé et de minceur sont-elles vraiment fondées ? Décryptons ensemble.
Le chrome et la glycémie : un duo gagnant ?
L’allégation selon laquelle le chrome contribue au maintien d’une glycémie normale est validée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments. Ceci est largement attribué à son rôle en tant que cofacteur de l’insuline, une hormone clé dans la régulation du taux de glucose sanguin.
« Le chrome soutient l’activité de l’insuline, facilitant la pénétration du glucose dans les cellules, » explique le Dr Jean-Yves Le Goff, médecin généraliste et nutritionniste.
Des études ont montré que les personnes diabétiques de type 2 ou en prédiabète présentaient souvent des niveaux de chrome sanguin plus bas que les personnes en bonne santé.
Effets sur le cholestérol et les triglycérides
Les données sur les bienfaits du chrome sur le cholestérol et les triglycérides sont mitigées. Certaines études révèlent des améliorations, notamment chez les diabétiques, tandis que d’autres n’indiquent aucun effet significatif.
Une méta-analyse de 2021 a néanmoins montré qu’une supplémentation en chrome chez des diabétiques pouvait diminuer les taux de triglycérides et augmenter le « bon » cholestérol (HDL).
Le chrome et les fringales sucrées : la solution miracle ?
Il est souvent dit que le chrome réduit les pulsions sucrées, mais les preuves scientifiques à ce sujet sont limitées. Une étude de 2008 sur 56 femmes a montré une réduction de l’appétit, mais surtout concernant les aliments gras plutôt que sucrés.
Le chrome pour perdre du poids ?
Le chrome semble surtout utile pour ceux dont la graisse se situe principalement au niveau du tour de taille, souvent associée à une résistance à l’insuline. Une méta-analyse de 2019 a montré une perte de poids modeste chez les personnes en surpoids ou obèses, supplémentées en chrome pendant plus de trois mois.
Perte moyenne de poids : 0,75kg
Formes et dosages recommandés
Parmi les différentes formes de chrome, le picolinate de chrome est le mieux absorbé par l’organisme. Toutefois, les recommandations de dosage varient. L’Anses recommande de ne pas dépasser 250 μg/jour, bien que certaines études utilisent des doses allant jusqu’à 1 000 μg/jour.
« Des effets bénéfiques commencent à 200 μg/jour, » déclare Laura Caro, docteure en pharmacie, ajoutant que des doses plus élevées peuvent offrir de meilleurs résultats.
Duration des cures
Pour bénéficier des effets du chrome, une cure de 3 à 6 mois est conseillée, suivie d’une pause de trois mois avant éventuellement de recommencer.
Quand consulter un médecin ?
Il est crucial de demander l’avis d’un médecin avant de commencer une supplémentation en chrome, surtout si l’on prend des médicaments antidiabétiques, en raison du risque accru d’hypoglycémie.
Par mesure de précaution, évitez le chrome en cas d’insuffisance rénale ou hépatique avancée.
Compléments alimentaires de chrome recommandés
- Chromium (Lab. Ino-vance) : 2 comprimés par jour avant le petit-déjeuner. Disponibilité : ysonut.fr
- Physiomance DT2 (Lab. Therascience) : 1⁄2 comprimé par jour. Disponibilité : therascience.com
- Glyco-Stab (Lab. Ineldéa Santé Naturelle) : 3 gélules avant le déjeuner ou le dîner. Disponibilité : isn-sante.com
Dans leurs formules : picolinate de chrome, zinc, et vitamines du groupe B.