Le cannabidiol (CBD) est l’un des principaux composants du chanvre (Cannabis sativa), une plante qui a joué un rôle central dans l’histoire humaine, grâce à sa polyvalence d’utilisation.
Il est cultivé depuis plus de 10 000 ans à des fins alimentaires, mais aussi pour obtenir des fibres et de l’étoupe et, encore aujourd’hui, il est apprécié pour sa capacité à pousser rapidement sans l’aide de substances chimiques, pour purifier la terre sur laquelle il pousse et pour capter les émissions de dioxyde de carbone.
De plus, elle fournit des matières premières à divers secteurs de production, des industries du textile et de la construction aux industries alimentaires et pharmaceutiques.
Bon à savoir : si vous voulez naturellement lutter contre l’insomnie, le CBD est un vrai remède Découvrez en plus ici.
Le chanvre
Cette plante, en effet, toujours au centre de polémiques et polémiques en raison de l’effet étonnant de certains de ses principes actifs (notamment le delta-9-tétrahydrocannabinol ou THC), s’est également révélée avoir de nombreux effets bénéfiques sur la santé, liés précisément à la teneur en cannabidiol.
Selon diverses études, ce composé possède de réelles propriétés thérapeutiques et agit comme un « équilibreur » de l’organisme, exerçant un effet positif sur l’inflammation, les douleurs chroniques, les nausées, les troubles du sommeil, l’anxiété, la dépression, l’épilepsie résistante aux médicaments et les maladies dégénératives. Le tout sans l’inconvénient de provoquer des effets psychoactifs et psychotropes.
Cannabis, feuilles fraîches et inflorescences séchées
En 2017, un groupe d’experts de l’OMS a déclaré que le CBD n’était pas dangereux pour l’homme et en 2020, l’usage médical du cannabis a été légitimé.
En novembre 2017, la Commission d’experts en toxicomanie de l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré le cannabidiol inoffensif pour l’homme. La publication, en janvier 2019, de six recommandations de l’OMS relatives au cannabis a convaincu l’ONU de retirer le cannabis et la résine de cannabis de la liste des stupéfiants particulièrement à haut risque d’abus, légitimant (depuis décembre 2020) l’usage à des fins médico-scientifiques et réintégrer l’application des cannabinoïdes dans la pharmacopée. Pour les autres usages, le cannabis reste cependant classé « à risque », au même titre que les opioïdes, l’héroïne, la cocaïne et de nombreuses substances de synthèse.
En retirant la production et l’utilisation du cannabis du contrôle international et en les confiant à la discipline de chaque État, la décision de l’ONU a conduit chaque pays à établir ses propres lois et règles sur l’utilisation du CBD.
Dans certains pays, cette substance reste totalement illégale, dans d’autres, elle n’est autorisée qu’à des fins médicales et uniquement si elle est obtenue à partir de plantes de Cannabis sativa contenant moins de 0,2 % de THC.
Cette règle est valable, par exemple, en Italie, où la réglementation des préparations à base de cannabis a été définie au niveau national avec le décret du 9 novembre 2015 et avec la loi 242 du 2 décembre 2016, mais il existe encore des différences dans l’application des règles par les Régions (ou même par les Provinces).
Chanvre sous différentes formes : graines, farine, boisson
L’attention s’est déplacée vers la possibilité d’admettre son utilisation dans les aliments, avec l’entrée sur le marché de produits contenant du CBD : de la farine à l’huile.
Bref, le paysage réglementaire est encore flou et, pour contourner les restrictions, le marché continue de chercher des formes alternatives pour proposer du cannabidiol à ceux qui ont l’intention de l’utiliser.
Ainsi, vous pouvez dès à présent commander les meilleurs produits CBD en ligne sur Justbob.fr.
Récemment, l’attention s’est déplacée vers la possibilité d’admettre son utilisation dans les aliments, avec l’entrée sur le marché de divers produits en contenant : de la farine à l’huile de graine de chanvre, des bonbons aux biscuits, jusqu’au miel, infusions, café et même salade pansements.
Par une décision de novembre 2020, la Commission européenne a établi que le cannabidiol pur peut être qualifié d’aliment, à condition qu’il remplisse les conditions énoncées dans la législation de l’UE relative aux nouveaux aliments, et que les produits contenant moins de 0,2 % de THC ne doivent pas être soumis à un contrôle international.
Cependant, comme pour tous les aliments pour lesquels une consommation humaine significative n’a pas été démontrée avant le 15 mai 1997, le CBD doit être classé comme nouvel aliment et sa mise sur le marché intérieur de l’Union européenne nécessite l’approbation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).