Quand on pense à la cuisine japonaise, les sushis et les ramen sont souvent les premiers plats qui viennent à l’esprit. Pourtant, le Japon a aussi une riche tradition de desserts, qui valent la peine d’être découverts. Dans cet article, nous allons explorer quelques-uns des desserts japonais les plus populaires et apprendre comment ils sont préparés.
Le mochi : un classique indémodable
Le mochi est sans doute le dessert japonais le plus connu en Occident. Il s’agit d’une pâtisserie à base de riz gluant, qui peut être fourrée avec diverses garnitures sucrées. Le mochi est généralement rond ou en forme de larme, avec une texture douce et élastique. Les Japonais le considèrent comme un aliment particulièrement précieux, car il est utilisé lors de cérémonies religieuses et culturelles.
La fabrication du mochi
Pour fabriquer du mochi, on commence par cuire du riz gluant (appelé « mochigome ») jusqu’à ce qu’il soit bien collant. Ensuite, on le pile dans un mortier en bois traditionnel appelé « usu », à l’aide d’un maillet en bois appelé « kine ». Cette action permet de transformer le riz en une pâte lisse et élastique. Une fois la pâte formée, elle est divisée en portions, puis garnie de diverses préparations sucrées, comme la pâte de haricots rouges (anko) ou la crème de sésame noir.
L’anko : la star des desserts japonais
L’anko est une pâte sucrée à base de haricots rouges azuki, qui est largement utilisée dans les desserts japonais. Elle peut être utilisée telle quelle ou transformée en différentes textures, comme l’anko koshi (lisse) ou l’anko tsubu (avec morceaux). On retrouve l’anko dans de nombreux desserts japonais, comme le dorayaki, les taiyaki ou encore les daifuku mochi.
La préparation de l’anko
Pour préparer de l’anko, on commence par faire tremper les haricots rouges azuki pendant plusieurs heures, puis on les cuit jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Ensuite, on les égoutte et on les passe au moulin pour obtenir une pâte lisse. Cette pâte est ensuite mélangée avec du sucre et cuite à feu doux jusqu’à ce qu’elle atteigne la texture souhaitée.
Le mizu yokan : un dessert rafraîchissant pour l’été
Le mizu yokan est un dessert japonais à base d’agar-agar, une gélatine végétale extraite d’algues rouges. Il est souvent servi frais, ce qui en fait un dessert idéal pour les journées chaudes d’été. Le mizu yokan est généralement parfumé à l’anko, mais on peut aussi y ajouter d’autres saveurs, comme le thé vert matcha ou la crème de sésame noir.
La réalisation du mizu yokan
Pour préparer un mizu yokan, on commence par dissoudre de l’agar-agar dans de l’eau chaude. On ajoute ensuite l’anko et les autres ingrédients aromatiques, puis on verse le mélange dans des moules rectangulaires. Après refroidissement, le mizu yokan prend une texture ferme et gélifiée, qui se découpe facilement en tranches pour être dégusté.
Le dorayaki : une délicieuse rencontre entre l’Orient et l’Occident
Le dorayaki est un dessert japonais composé de deux petites crêpes épaisses fourrées à l’anko. Bien qu’il ait des origines japonaises, le dorayaki doit son nom à un mot portugais, « doce », qui signifie « doux ». Ce dessert est particulièrement apprécié au Japon, où il est souvent vendu dans les pâtisseries et les supérettes.
La confection du dorayaki
Pour réaliser des dorayaki, on commence par préparer une pâte à base de farine, d’œufs, de sucre et de levure chimique. Cette pâte est cuite à la poêle sous forme de petites crêpes épaisses, que l’on laisse refroidir avant de les garnir. Ensuite, on étale une généreuse couche d’anko sur une crêpe, puis on la recouvre avec une autre crêpe pour former un « sandwich » sucré.
En somme, les desserts japonais offrent une grande variété de saveurs et de textures, qui raviront à coup sûr les amateurs de douceurs. Le mochi, l’anko, le mizu yokan et le dorayaki ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres délices sucrés du Japon, qui méritent d’être découverts et savourés.